mercredi 28 août 2013

Arrivée à Montréal - Première impression

     Comme prévu, le 24 Août de l'an de grâce 2013, je pris mon envol en direction d'une cité lointaine, communément appelée : Montréal.
     Malgré un départ en début d'après-midi et un vol de 7h30, je suis arrivé sur place... en début d'après-midi. Et là fut l'expression des premières joies du décalage horaire. Cependant, je descendit tout frais et l'esprit léger afin d'établir un premier contact avec la population québécoise, lequel fut, malgré le fait que les concernés furent des agents de frontière, assez plaisant. Je découvris des gens plutôt agréable et détendus, accueillant, et quelque part, pour un jeune français débarquant dans un pays inconnu, rassurant.

     Une fois sortit de l'aéroport, c'est parti, le festival des découvertes peut commencer ! En fait non... "Pourquoi non ?" me direz-vous. Et bien pour une raison toute simple : pour aller de l'aéroport à Montréal il y a un bus, et dans ce bus il y a du WiFi... et ça je n'ai pas mis bien longtemps à le découvrir, si bien qu'au final je n'ai pas vraiment regardé ce qui m'entourait.
     Je me dirais tout de même que c'est mieux pour moi car même si j'ai passé le plus clair de mon trajet les yeux rivés sur mon écran, j'ai tout de même, de temps à autres, jeté un coup d'œil au paysage qui m'entourait. Si il y a tout de même bon nombre de forêts et de bois qui se tiennent non loin de la route, c'est un paysage moins poétique qui m'a d'abord frappé.
     Les infrastructures routières, dans un premier temps, ne sont pas vraiment dans le même état que ce que l'on a l'habitude de voir au pays du vin. De nombreux ponts ont été érigés lors de la construction de ces routes, seulement ils n'ont pas nécessairement été entretenus, si bien que l'on pourrait se croire, d'un prime abord, dans un pays aux conditions de vie moyenne. De même, le dynamisme de Montréal fait que les centres d'activité ont pu bouger et ce n'est pas rareté que de voir des bâtiments abandonnés sur les bords des routes.
     En bref, ce trajet, bien que proposant tout le confort d'une société évoluée, pourrait donner une image bien plus dégradée du Québec si l'on portait un peu plus d'attention à ce qui nous entoure.

     Après le bus, c'est au tour du métro, et là encore c'est un peu une découverte. Tout d'abord ce qui m'a frappé, moi ancien coutumier du métro parisien, c'est qu'ici, même les stations de métro sont vastes et surtout creusées très profondément sous le sol. L'hygiène des lieux est également notable, je n'ai pour l'instant, du moins de mémoire, vu aucun papier ou autre déchet traîner par terre, au moins dans le métro. Ensuite vint la bête, le métro en question, celui dont on parle depuis tout à l'heure, et là ça rigole moins. En comparaison à un métro parisien, les rames montréalaises sont 1,5 à 2 fois plus grandes, les portes sont toujours automatiques et il fonce, pas le temps de niaiser comme on dit ici.
     En autre particularité que j'ai relevé, je parlerai du signal sonore de fermeture des portes. Autant à Paris lorsque le signal sonne tu sais que, si tu sprint, t'auras ton métro, autant ici, même si tu es déjà entrain de courir, si tu entends le signal retentir tu peux considérer que c'est trop tard pour toi. L'alarme est vraiment là pour signifier que les portes sont en cours de fermeture.

     Une station de métro plus tard, s'en était fini de mon voyage inaugural à Montréal. Je ne parlerai pas dans cet article de mon installation parce que je pense que ça pourrait sans problème être le sujet d'un prochain article. Inutile de tout exposer tout d'un coup, sinon je ne donne pas longtemps au peu de fond qu'il y a dans mes articles.
     J'en suis donc très vite venu à faire mes premiers déplacements dans Montréal, et ce en grande partie à cause du fait que le soir même j'avais rendez-vous avec un ami pour célébrer notre arrivé. J'ai donc commencé à déambuler dans la ville afin d'accomplir un trajet préalablement définit mais malgré le manque de sensibilité personnelle dans l’enchaînement des rues, je me suis un peu imprégné de l'ambiance qui y régnait. Et là encore, gros changement, une ambiance paisible. Tout d'abords les trottoirs sont suffisamment larges pour être agréable, de plus il y a, encore une fois, beaucoup de verdure dans la ville, et surtout les gens sont moins pressés. Quel changement radical quand on vient de la région parisienne que de voir des gens qui prennent le temps de se déplacer calmement.

     Je m'arrêterai là pour mes premières impressions car ce sont là mes ressentis lors de mes tout premiers moment à Montréal. J'aurai l'occasion, plus tard, de vous parler d'autres aspect de la ville, comme de certains lieux touristiques ou encore des coins ambiancés et j'en passe et probablement des meilleurs.

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