vendredi 6 septembre 2013

Les magasins

     À Montréal il y a pleins de magasins, comme à Paris en fait... ou presque. Ici, il y a pas vraiment de magasins qui ne vendent que des articles rattachés à un certain domaine, il y a des magasins... qui vendent des choses. C'est à peu près le plus précis qu'on puisse faire.

     Alors, bien sûr, il y a le classique magasin d'alimentation qui lui correspond encore plutôt bien à son nom. Eux vendent de la nourriture mais avec une logique très particulière, et d'ailleurs on peut même en arriver à se demander : mais y a-t-il vraiment une logique dans tout ça ?
     En France on a l'habitude d'avoir tous les articles du même type regroupés au même endroit, et bien ici c'est regroupé par thème, par région d'origine ou bien peut-être parfois à l'endroit que l'employé à trouvé le plus pratique ou le plus proche. C'est comme cela qu'on se retrouve à chercher des pâtes, qu'on en trouve certaines, qu'on traverse les rayons du vin, de la nourriture pour animaux et des produits ménagers et là, miracle, d'autres pâtes. Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autre, je mets au défi qui veut de trouver en un seul coup la sauce tomate qu'il cherche dans un de ces magasins.
     Autre point qui peut surprendre tout néophyte de l’Amérique du Nord, c'est qu'ici tout prix qui est indiqué et indiqué hors taxes. Ça paraît anodin présenté comme ça sauf que quand le budget commence à être serré et qu'on oublie complètement qu'il va falloir rajouter 15% de taxes à la caisse, et bien j'aime autant vous dire que ça peut créer de mauvaises surprises.

     Après il y a les boutiques d'équipement mais qui finalement vendent tellement de choses qu'elle deviennent difficiles à classifier. Et le problème dans ce pays c'est que ce sont les plus répandues... On trouve beaucoup de boutiques sous des enseignes différentes qui vont proposer des concepts de fond différents mais toujours conserver cet illogisme dans l'organisation. On note par exemple la boutique qui propose des produits à bas prix mais qui va, entre deux rayons de produits de bricolages ou de corbeille, présenter un rayon de produits alimentaires variés. On peut aussi citer le magasin qui vend aussi bien de l'équipement de pêche que des meubles et qui va, au milieu d'une allée, proposer une palette de nouilles chinoises. Il y a vraiment des moments où tout cela devient un peu déroutant et ou l'on se demande si la principale priorité des québécois n'est pas tout simplement de manger.

     Et pour conclure cet article, je vais vous parler du summum de l'illogisme, le type de magasin qui pourrait remettre en cause tout les autres et qui mettrait même à mal nos Carrefour et autres Super U : les pharmacies.
     Si pour vous la pharmacie est un des sanctuaire de la santé dans lequel vous allez lorsque vous avez besoin de vous soignez, c'est normal. En revanche si vous tenez à les voir de la même façon (on ne sait jamais, chacun est libre de faire ce qu'il veut) arrêtez de lire cet article. Ici, au Canada, la pharmacie est LE magasin qui sert à tout. En pénétrant dans le magasin, on se trouve généralement dans le rayon cosmétique, jusqu'ici cela peut paraître normal, mais plus on avance, plus on doit se détacher de ce que les dictionnaires nous disent des ces boutiques.
    Ce n'est qu'une succession de rayons diverses sans liens réels entre chaque, on passe du cosmétique au ménager, du ménager à l'informatique puis au pharmaceutique pour enfin tomber, tout de même, sur l'alimentaire. C'est d'ailleurs bien souvent en pharmacie qu'on trouve les meilleures promotions sur les sodas.

     Car si les magasins des concepts différents qu'en France, il y a aussi d'autres pratiques qui sont bien différentes et les promotions ont ici une place bien particulière. Mais je garde ça pour plus tard, ne brûlons pas les étapes.

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